D’anciennes « Premières Fois » : Christa Ludwig et Xena the Conqueror

Bonjour tout le monde,

Savez-vous combien il est désagréable de relire trois ou quatre fois un texte avant de le mettre en ligne et réaliser trois jours plus tard que vous avez laissé une faute d’orthographe dans la première ligne !!? Ne cherchez plus si vous ne l’aviez pas vu avant : c’est corrigé. Mais cela reste agaçant.

Savez-vous, surtout parmi les plus jeunes lecteurs et lectrices qui s’aventureraient en ces pages, quand on réalise que l’on commence vraiment à vieillir ? Quand nos icônes passées disparaissent…

J’ai appris hier la mort de Christa Ludwig à l’âge de 93 ans. Elle était une mezzo-soprano. Vous vous souvenez peut-être que j’aime les mezzo (cherchez Opéra parmi les catégories de ce blog et ce serait bien étonnant qu’il n’y ait pas le nom d’une mezzo qui traine).

Christa Ludwig est probablement la première mezzo-soprano que j’ai écouté en sachant son nom et sa tessiture. Je devais avoir une quinzaine d’années et je me suis soudain prise de passion pour l’opéra. Difficile de savoir d’où ça venait : Mes parents, ou plutôt ma mère, avait un peu de disques, surtout de la variété française, mais aussi un peu de classique (surtout du piano) et de l’opérette (principalement Offenbach). Mon père était relativement imperméable à la musique, mais il avait quelques disques classiques qui avaient appartenu à sa mère.

Donc vers 15 ans, une envie d’opéra. J’avais (et je les ai toujours) des cousins très mélomanes qui à l’époque nous faisaient à mon frère et moi un cadeau à Noël. Ma mère a dû leur parler de cette idée d’opéra car les trois ou quatre années qui ont suivi, j’ai reçu de leur part pour Noël des enregistrements d’opéra (en coffret 33 t. pour montrer comme ça remonte à loin). Et l’un des deux premiers était Le Chevalier à la Rose interprété par Elisabeth Schwarzkopf dans le rôle de la Maréchale et Christa Ludwig dans le rôle d’Octavian. L’illustration sur le coffret de disques, c’était ça :

Suffisant pour une ado qui se prend de passion pour l’opéra et qui par ailleurs, se pose des questions sur « qui suis-je, où vais-je et dans quelle étagère, pardon, et dans quel état j’erre »…

Alors RIP Christa Ludwig !

Dans la catégorie « premiers émois opératiques », deux ou trois ans plus tard, en 1980, j’avais pu imposer à ma famille (qui était partie faire autre chose) le visionnage du Semiramide de Rossini enregistré au festival d’Aix en P. diffusé à la télévision (à l’époque, il n’y avait que 3 chaînes) parce que dans les teasers (par curiosité, l’annonce de la diffusion au journal du soir par Léon Zitrone), on nous montrait des extraits de ce duo : ceux qui n’accrochent pas à l’Opéra partiront en courant ou mourront, écroulés de rire dans leur fauteuil. Les autres apprécieront (41 ans après, je m’en souviens encore). Je vous rassure, je n’avais pas fait preuve de cruauté mentale : la diffusion avait eu lieu dans l’après-midi. La situation aurait peut-être été différente si c’était passé à 20h30.

Samedi, je vous indiquais que je commençais à relire d’anciennes fic en mode Xena the Conqueror. J’ai pensé que je ferais peut-être un petit sujet sur mes fics Conqueror préférées, mais ça va quand même m’en faire un paquet à relire. En attendant, vous pouvez aller à l’Academy of Bards qui a une page récapitulant les fics de ce genre ici, Ausxip, le site de MaryD a aussi sa sélection (où l’on retrouve certains titres en commun et d’autres qui n’étaient pas sur la première liste).

La toute première fic que j’ai lu en mode Conqueror était The Storyteller de Katrina (à l’époque) et que l’on retrouve (avec plaisir) sur la page de Bearblue (son actuel pseudo) sur le site A3O. Katrina/Bearblue avait commencé une suite qui n’a jamais été achevée (que j’ai dans mes archives) mais qui ne semble plus en ligne (mais je n’ai pas beaucoup cherché).

J’aimais aussi beaucoup une autre fic dans cette même catégorie, mais dans un genre très différent, écrite par Gin (que l’on verra plus tard écrire pour Le Diable s’habille en Prada). C’était en fait une trilogie que j’ai eu un peu de mal à retrouver : Negotiations, Complications et Invitations que j’ai finalement localisée sur l’archive de The Athenaeum, toujours en ligne même si le site n’est plus mis à jour depuis 2016.

D’ailleurs, s’il y a une conclusion à tirer pour de nouveaux fans qui arrivent (si vous ne l’avez pas déjà constaté), c’est que si vous trouvez une fic que vous adorez, conservez-là sur votre disque dur ou sur une clef USB ou sur tout mode d’enregistrement. Si cela ne vous ai jamais arrivé, tant mieux, mais les fics disparaissent : parce que l’auteur change d’avis et fait disparaitre de vieux textes, ou passe par la voie de l’édition et supprime la version de ligne de l’histoire ou parce que votre fandom préféré passe de mode et le site qui héberge vos fics préférées disparait. Vous pourrez me répondre qu’il y a le WaybackMachine, mais ce n’est pas infaillible, loin de là.

That’s all, Folks !

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