Authentique

Mercredi de la semaine dernière, j’ai eu l’occasion de rattraper un début de journée mal commencée (en ce sens que j’avais raté mon réveil et m’étais levée une heure plus tard). Alors que j’allais prendre le métro, j’aperçois devant moi un groupe de personnes qui traverse, en moyenne 30 à 40 ans, des tas d’enfants qui courent autour et une petite banderole. Le groupe allait prendre une petite rue à gauche quand un des gamins, 4 ou 5 ans, se fait appeler par un des ses copains de l’autre côtés de la rue. Et cela donna ce court échange :

« Eh, Max, tu vas au centre aéré ? »

« Non, je vais à la manif’ ! »

Il faut dire que j’habite dans un quartier populaire avec une forte population immigrée (donc on a eu droit à quelques arrestations de personnes en situation irrégulière à la sortie des écoles qui ont fait du bruit) sans parler des réactions contre les projets de réforme. Donc des mini-manifestations, on en a régulièrement.

Mais si à cinq ans, il va à la manif’ (il semblait trouver ça très drôle), il nous fera quoi dans 15 ans ?

Enfin, j’étais plutôt hilare à la répartie et quelqu’un qui venait en face semblait également amusé. Mais la réponse était tellement inattendue…

La semaine a été chargée au boulot, mais j’ai eu au moins une bonne nouvelle. La personne (la chanceuse ?) qui a lu mon projet en cours, dit que c’est bien. Je viens de commencer la deuxième partie. Je mettrai ça en ligne pour le 19 juillet (le International Day of Femslash… vous vous souvenez ?)

Je finis la semaine tranquillement car samedi, j’ai l’intention d’aller marcher. Si l’on considère que la dernière fois, j’avais la hanche qui commençait à partir en poussière (et je ne le savais pas), ça devrait aller sans problème cette fois. Et dimanche, si je ne suis pas trop fatiguée, il y a une réunion avec plusieurs blogueuses du site After Ellen qui viennent à Paris.

Demain, j’essayerai de mettre à jour ma page WNBA… il y a eu du mouvement en quelques jours.

That’s all, Folks !

Cyd Charisse

J’ai appris ce matin en me levant le décès de Cyd Charisse, dernier grand nom de l’âge d’or de la Comédie musicale hollywoodienne. Je sens que ce soir, je vais me passer à la file quelques DVD.

J’en mettrai plus ce soir en rentrant du boulot.

Mon cœur est triste.

19/06/2008 : Je suis finalement rentrée tard hier soir et comme je voulais faire quelque chose de bien, j’ai remis ça à aujourd’hui. France 3 a bouleversé ses programmes et a diffusé « Chantons sous la pluie » vers 23 heures. Je m’inquiétais de ne voir dans Le Monde qu’un entrefilet, mais il fallait juste un peu de patience. Un article digne de ce nom était dans Le Monde de ce jour (ce qui vous épargne ma propre version de sa biographie).

A noter que les ajouts photographiques sont de moi. Cliquez sur les photos pour les voir en grand format.

Cyd Charisse, danseuse et actrice américaine
LE MONDE | 19.06.08 | 15h49 • Mis à jour le 19.06.08 | 15h49

Une des dernières stars de la comédie musicale hollywoodienne de la grande époque, la danseuse américaine Cyd Charisse, est morte mardi 17 juin des suites d’une crise cardiaque. Elle avait 87 ans. Celle qui fut l’une des partenaires les plus élégantes de Fred Astaire et de Gene Kelly dans les années 1950 est morte au Centre Cedars-Sinai de Los Angeles, entourée de son mari, le crooner Tony Martin, 95 ans, avec lequel elle vivait depuis plus de soixante ans. Elle laisse deux fils : Tony Martin Jr et Nicky Charisse, issu de son premier mariage avec Nico Charisse.

L’une des icônes d’Hollywood disparaît. Son image reste gravée dans nos mémoires : casque de cheveux sur visage pointu et jambes interminables, invariablement chaussées de talons aiguilles ou de pointes comme pour mieux assumer une féminité qui était tout sauf racoleuse. Son extraordinaire séduction se combinait avec une intelligence sensible du corps capable de se couler dans toutes les partitions chorégraphiques avec une évidence sophistiquée.

Cyd Charisse, de son vrai nom Tula Ellice Finklea, est née le 8 mars 1921 à Amarillo, dans le sud du Texas. Dès l’âge de 6 ans, sur les conseils d’un médecin, elle suit des cours de danse classique pour se remettre d’une poliomyélite. A 14 ans, elle est engagée dans la troupe du Ballet russe de Monte-Carlo (1938-1963) sous le nom de scène de Felia Sidorova.

Dans la compagnie, elle parfait sa technique en travaillant auprès de Bronislava Nijinska, soeur de Nijinski et chorégraphe de pièces comme Noces sur la musique de Stravinsky. Au répertoire de la troupe, des ballets signés par des anciens collaborateurs de Serge Diaghilev, le fondateur des Ballets russes, comme Leonid Massine, créateur de La Gaîté parisienne, et Michael Fokine, chorégraphe du Spectre de la rose. Cette expérience professionnelle de premier plan lui fait acquérir une virtuosité singulière. En 1939, pendant une tournée en France, elle épouse son professeur de danse, Nico Charisse. Tous deux décident de retourner aux Etats-Unis quand éclate la seconde guerre mondiale .

Dès 1943, sa carrière prend un tournant inédit : elle change de nom – après avoir décidé de se faire appeler « Sid », pour « Sister », parce que l’un de ses petits frères n’arrivait pas à prononcer le mot, elle glissa vers « Cyd », plus accrocheur – et tourne son premier film, Something to Sing About, qui la met sur orbite au sein de la Metro Goldwyn Mayer (MGM). Elle devient ainsi une partenaire de premier plan pour Fred Astaire et Gene Kelly dans le film légendaire de Vincente Minelli, Ziegfeld Follies, en 1946. Astaire surnomma Cyd Charisse « Beautiful Dynamite » et résumait son talent en une phrase : « Danser une fois avec elle, c’est danser toujours avec elle. »

Jusquà la fin des années 1950, elle enchaîne les comédies musicales avec l’un ou l’autre des deux danseurs. Son rôle muet dans Chantons sous la pluie (1952), de Stanley Donen, chorégraphié et dansé par Gene Kelly, la fait grimper au box-office. Elle y apparaît dans la séquence « Broadway Ballet » vêtue de vert avec une coiffure au carré, à la Louise Brooks. Son numéro de séduction, où elle fait tourner une canotier du bout du pied, reste un moment d’anthologie. Son principal atout, ses jambes longues et nerveuses, remarquablement valorisées par des shorts ou des tenues de scène sexy, s’accompagne d’un talent d’actrice qu’un réalisateur comme Nicholas Ray valorisera dans Party Girl (Traquenard) en 1958, un film sur la Prohibition. Elle n’oubliera pas non plus les leçons « classiques » apprises au sein des Ballets russes, les intégrant à ses nouvelles chorégraphies.

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Parmi les succès inoubliables de Cyd Charisse, dont la silhouette et le style incarnaient une certaine idée offensive de la féminité et de la danse, citons The Band Wagon (Tous en scène), en 1953, de Vincente Minelli, avec Fred Astaire, où elle explore plusieurs facettes théâtrales, entre poésie lyrique et sensualité violente. Ou encore Brigadoon (1955), également signé Minelli avec Gene Kelly, et Silk Stockings (1957), adaptation de Ninotchka (1939) d’Ernst Lubitsch interprété par Greta Garbo, dont elle reprend le rôle. Avec le chorégraphe français Roland Petit, elle joue Black Tights (1962), réalisé en France.

Elle n’a jamais voulu donner un avantage à l’un ou l’autre de ses deux célèbres partenaires, Fred Astaire et Gene Kelly. Elle appréciait le sens du rythme du premier et le réel talent de chorégraphe du second. « Les comparer, c’est comme comparer des pommes et des oranges, les deux étaient délicieux », résumait-elle, diplomate.

UNE PASSIONNÉE

Avec les années 1960 vient le déclin des comédies musicales. Aussi tente-t-elle un virage afin de poursuivre sa carrière sur scène et à la télévision. Peu portée aux rôles dramatiques – « Hurler et crier n’était pas vraiment mon style », précisait-elle -, elle tournait pourtant avec Marylin Monroe dans Something’s Got to Give, de George Cukor, en 1962, quand le film fut arrêté après le suicide de Monroe. Alfred Hitchcock la sollicita pour La Mort aux trousses, mais il lui préféra finalement Eva Marie Saint.

Elle rencontra le crooner Tony Martin après une brève aventure avec le milliardaire Howard Hughes, et se produisit avec lui dans les salles de danse. Dans les années 1980, on la vit dans une série télévisée, « Arabesque », et elle participa à différents clips, entre autres avec Janet Jackson.

En 2000, elle avait été l’invitée d’honneur d’une soirée spéciale de la Cinémathèque de la danse dans le cadre du Monaco Dance Forum. Elle y était la vedette avec le chorégraphe Merce Cunningham : tous deux discutèrent pendant des heures de leurs goûts artistiques. Celle qui ne s’était jamais considérée comme une star évoquait surtout sa passion pour son travail. En 2006, elle reçut des mains de George Bush la National Medal of the Arts and Humanities.

Rosita Boisseau

On pourrait rajouter que le principal rôle féminin lui fut proposé pour « Un Américain à Paris » (joué finalement par Leslie Caron) et pour « Drôle de Frimousse » (repris par Audrey Hepburn).

Un autre film que j’aime beaucoup, non musical et rarement diffusé malgré tous les grands noms qui y sont réunis : « Quinze jours ailleurs » (1962) de Vincente Minnelli avec Kirk Douglas.

Je peux dater ma passion pour Cyd Charisse : 1979. J’étais déjà une grande fan de comédies musicales, puis à la fin de cette année-là, je suis tombée sur un livre magnifique qui lui était consacré (le premier Noël où je me suis fait un cadeau… et mes finances étaient à zéro au premier janvier… à l’époque, j’étais encore au lycée alors… pas riche). Ce livre se trouve encore sur Amazon d’occasion et il est vendu…. 190 euros. Non, je ne me sépare pas de mon exemplaire !!!

Parenthèse Culturelle

Alors que passe sur ma chaine Orphée et Eurydice de Gluck (dans la version française de Berlioz), j’attire l’attention de ceux que ça peut intéresser sur un documentaire qui sera diffusé demain sur France 3 en deuxième partie de soirée intitulé « Baroque Académie » (3 étoiles dans mon programme) où l’on suit plusieurs jeunes chanteurs suivre une formation dispensée par le claveciniste et chef d’orchestre William Christie. Je sais que ce n’est pas au gout de tout le monde (au contraire de la Star Ac’ et autre Nouvelle Star – attention, je ne crache pas sur cette dernière : j’ai regardé, voté et suis bien contente d’avoir vu Amandine gagner !), mais pour se nettoyer les tympans et s’aérer les cellules grises… même si ça ne commence qu’à 23 heures….

Autre nouvelle culturelle : si vous êtes à ou passez par Paris avant le 4 août et si l’art des estampes japonaises vous intéresse, allez voir l’exposition Hokusaï au Musée Guimet ! J’avais envoyé une collègue en éclaireur la semaine dernière qui avait relevé l’importance de l’exposition, l’existence de grosses foules ou non et la disposition des sièges, s’il y en avait !!! Car ma crainte maintenant n’est pas tant la hanche (qui va bien : le chirurgien l’a vue le mois dernier et je n’y retourne pas avant 3-4 ans sauf incident avant) que la tendinite et l’arthrite aux pieds. On avait déduit de son rapport 🙂 que c’était jouable et qu’il ne fallait pas tarder à y aller vu que tous les magasines écrits et télévisés commencent à en parler. Je suis arrivée vers 13 h 30 au musée en quittant le boulot. Il y avait quelques personnes, mais c’était raisonnable. J’ai passé deux heures fabuleuses (les banquettes étaient bien aux endroits indiqués) et il y avait un début de queue quand je suis partie. Cette exposition, uniquement constituée des collections du musée est une pure merveille car il est rare de voir toutes ces pièces exposées en même temps (toujours le problème des musées, pour une œuvre exposée, combien sont dans les réserves ?). Il n’y a qu’une pièce qui vient du Japon, car il s’est avéré il y a peu de temps qu’elle était le pendant d’une œuvre détenue par le Musée Guimet. Ces deux œuvres, constituant les deux dernières peintures connues de Hokusaï, forment un ensemble particulièrement puissant.

Si cela vous intéresse, que vous ne pouvez pas venir, mais avez quelques euros de côté, le catalogue de l’exposition est très bien fait et vous pouvez le trouver ici par exemple :

Catalogue de l'exposition Hokusaï

That’s all, Folks !

10.000 hits

Coïncidence amusante, alors que mon blog a atteint les 10.000 hits en début de semaine, un  autre blog que je fréquente (et dont j’ai déjà parlé ici) vient de rejoindre cette même borne et son auteure parle des requêtes les plus fréquentes qui lui ont amené du monde.

Et en lisant ses commentaires, j’étais surprise amusée par certaines similitudes.  Son blog parlant essentiellement d’opéra et de mezzos, il semble que de nombreuses personnes s’interrogent sur le fait de savoir si telle ou telle cantatrice (ou parfois un ténor) est gay.

Pour ce modeste blog, j’ai le même type de requête en ce qui concerne les joueuses de basket… et John Wayne ! Dans ce dernier cas, je suis pliée de rire (bien que quelqu’un me l’ai dit en face un soir) John Wayne, de ce que j’an ai lu, était un homme à femmes qu’il préférait de type hispanisant, a été marié 3 fois et a eu 7 enfants (ce qui n’empêche rien, bien sûr… mais quand même, je doute…). Par contre, il y eut des rumeurs à propos d’un autre cow-boy de cinéma, Randolf Scott, dans les années 30.

Enfin, passons…. Je suis toujours étonnée par ce type de recherches. J’avoue que ça ne me viendrait pas à l’idée. C’est mon côté « anti- badaud »… la vie privée des personnes plus ou moins publiques… c’est leur vie privée et ça ne m’intéresse pas. Promis, j’ai essayé de lire Voici et autre Gala quand j’allais chez le kiné, histoire de me tenir au courant m’instruire, mais je les refermais au bout de deux pages tant je trouve ça débile (désolée pour ceusses qui aiment les feuilleter chez le coiffeur, je ne vous vise pas personnellement ! 😉 )

Cette semaine, je me suis fait un petit trip « films lesbiens ». Tout a commencé quand j’ai cherché à me reprocurer un DVD que j’ai prêté et que je suis sûre de ne jamais récupérer (ça m’apprendra, une fois de plus !!!). Sauf que ce film, je l’aime vraiment beaucoup et ça m’ennuyait de ne pas pouvoir l’avoir alors que les sites d’Amazon et de la FNAC l’annonçaient comme épuisé. Dans le cours de mes recherches, je suis tombée sur le site qui diffuse ce film et miracle, j’ai vu que par rapport à il y a 3 ans, on peut maintenant leur acheter directement des DVD. Dans ce secteur, il n’est pas plus mal d’éviter les intermédiaires surtout quand on sait combien des sites comme Amazon peuvent exiger de commissions ce qui impliquent pour les éditeurs de vendre à perte. J’ai donc fait une descente sur les sites d’Antiprod et d’Optimale (si il existe d’autres diffuseurs de DVD gay et Lez, vous pouvez l’indiquer en commentaire, mais il me semble que ce sont les principaux en France). Et je me suis ainsi regardé plusieurs recueils de courts métrages, « The Gymnast » et « Love my Life » adaptation du manga éponyme. Je ne regrette aucun de mes achats !! 😀 Et j’ai déjà repéré quelques films pour le mois prochain.

Ce week-end, je vais essayer de mettre à jour ma page WNBA. Et oyez, oyez, gentilles lectrices ! J’ai passé mon après-midi et ma soirée d’hier à écrire !! production : 3 pages dont je ne suis pas mécontente et de la réécriture sur les pages précédentes. Il y a de l’espoir ?

That’s all, Folks !