Bonjour,
Un mot rapide cette semaine. ça n’est pas trop la forme depuis une dizaine de jours. J’ai même refait une migraine mercredi, pas loin d’être la première depuis la sortie de l’hosto.
J’ai vu ma rhumato mardi qui n’est pas heureuse de voir que ma douleur musculaire, qui est à la limite de la pubalgie, ne progresse pas et par ses non-dits, je me demande si elle n’envisage pas de repousser mon éventuelle reprise. Il est certain que depuis six semaines maintenant, je ne peux plus travailler à la rééducation de ma hanche !! 😦 Et quand on ne pose pas de question, on a des réponses : une PTH (prothèse totale de hanche) n’est vraiment fonctionnelle qu’au bout d’un an ! (j’avais bien en tête ce délai d’un an, mais je ne me rendais pas compte à quel point il était important).
Plusieurs bonnes nouvelles :
La Sécu vient de m’envoyer 5 mois d’indemnités journalières, mon dossier étant enfin complet, c’est mon compte en banque qui rigole. Mais je me demande, le problème que j’ai eu étant assez simple et doit être rencontré par d’autres malades, comment font ceux qui ne peuvent se déplacer, qui vivent seuls et qui n’ont pas de famille qui peuvent les soutenir…. Franchement, je n’aurais pas eu ma famille, j’aurais eu motif à paniquer.
Autre bonne nouvelle : les fans de la première heure de Xena (qui lisent les FF en anglais) se souviennent peut-être de Katrina qui avait écrit plusieurs superbes FF (Conqueror et AU) comme « The Storyteller » et « Warlord Daze » et qui avait disparu de la circulation depuis un petit temps… Eh bien, je viens de la revoir (virtuellement parlant bien sûr) sur la liste Voq Je Bang consacrée au couple B’Elanna/Seven de Star Trek Voyager. Elle a commis une dizaine de « Turbolift stories » et est en train d’écrire une FF épique dans cet univers (180 pages déjà disponibles sur la liste – c’est un peu particulier comme tout ce qu’elle a pu écrire, mais vraiment génial).
Une autre SUPER-nouvelle toujours dans le fandom STV : la dernière partie de « Campus » est enfin en ligne (170 pages pour cette seule partie). Cette FF fait partie des grands classiques « Janeway/Seven » et a été mis en route il y a sept ans environ. Bravo à l’auteure qui n’a pas laissé tomber alors qu’elle rédige également sa thèse de doctorat quelque part en Allemagne. Elle avait dit qu’elle finirait son histoire avant la parution du dernier tome de Harry Potter : Elle a réussi.
Du coup, je me suis remise à plancher sur mon projet 11 (la FF trekienne). Je n’est rien à mettre en ligne car j’ai repris/corrigé ce que j’ai déjà écrit et n’ai rajouté que deux pages. Je voudrais vraiment sortir de cette mauvaise période et me retrouver dans l’état d’esprit d’il y a quelques semaines… c’était plus productif !
Enfin, un peu de lecture ou quand ce qu’on voit chez « Les Experts » ou plutôt « Bones » arrive dans la réalité… et quelle réalité !
Le mystère d’Hatchepsout résolu grâce à une molaire
LE MONDE | 28.06.07
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Zahi Hawass, le médiatique secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptiennes, n’est jamais en panne d’idées spectaculaires. Mercredi 27 juin, devant la presse convoquée au Musée du Caire, il a, d’un geste ample, dévoilé une vitrine contenant une momie décharnée en s’écriant : « Et voilà Hatchepsout ! » Ce faisant, Zahi Hawass prétendait bien mettre un terme à un mystère vieux de trois millénaires et demi : où diable était passée la dépouille de la plus grande souveraine de l’Egypte antique ?
Incroyable personnage que cette femme qui louvoie entre les pharaons – fille de Thoutmosis Ier, demi-soeur et épouse de Thoutmosis II et belle-mère de Thoutmosis III – pour parvenir à régner pendant vingt et un ans, de 1479 à 1458 av. J.-C. Hatchepsout s’impose comme un homme, abandonne la robe-fourreau et la couronne des reines pour se faire représenter en pagne, avec la barbe postiche et la coiffure emblématique des pharaons. Elle étend l’influence de l’Egypte vers le sud, fait bâtir son temple funéraire, magnifique, à Deir El-Bahari, et implante son tombeau dans la Vallée des Rois.
Mais, après sa mort, Thoutmosis III reprend la main et fait marteler les cartouches contenant le nom de sa belle-mère. La momie d’Hatchepsout disparaît de son sarcophage. Plusieurs dépouilles anonymes pouvaient prétendre être celle de la reine. Une, notamment, retrouvée en 1903 à même le sol d’un tombeau contenant le sarcophage de la nourrice d’Hatchepsout, avait attiré l’attention. Mais manquait la preuve.
Zahi Hawass assure l’avoir apportée. A cette momie couleur brique d’une femme obèse, âgée d’une cinquantaine d’années, manque une molaire. Or, une boîte funéraire marquée du sceau de la reine, découverte en 1881, contenait un morceau de dent qui coïncide « parfaitement », affirme le patron des antiquités égyptiennes, avec le trou dans la mâchoire de la momie.
« Cet élément rend l’identification possible, mais ce n’est pas encore la preuve définitive », a déclaré à l’AFP un archéologue sous couvert d’anonymat. Certains de ses confrères préfèrent attendre, avant de se prononcer, le résultat de recherches ADN. C’est qu’on est prudent lorsqu’il s’agit de contredire le puissant Zahi Hawass. Mais celui-ci a d’autres soucis : mercredi, après avoir triomphé sur la momie d’Hatchepsout, il a annoncé que la momie officielle de Thoutmosis Ier… n’était pas celle du pharaon !
Pierre Barthélémy
Bon Dimanche !